Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a annoncé que quatre pays ont été conviés à participer à la parade militaire du 1ᵉʳ août 2025 à Cotonou. Deux de ces pays ont déjà confirmé leur présence, tandis que les deux autres, issus de l’AES, ont reçu une invitation officielle. Bien que les noms n’aient pas été explicitement cités, il est probable qu’il s’agisse du Niger et du Burkina Faso.
Malgré les accusations portées contre lui, notamment celles de complicité avec des forces étrangères supposées déstabilisatrices, le Bénin réaffirme son engagement en faveur d’une coopération pacifique. « Nous sommes des frères, et nos populations sont liées par l’histoire et la géographie. Le Bénin reste disposé à entretenir de bonnes relations de collaboration », a précisé le porte-parole.
Selon les informations disponibles, la Côte d’Ivoire a accepté l’invitation et sa troupe militaire est attendue à Cotonou pour les festivités.
Un contexte diplomatique tendu
La crise diplomatique entre le Bénin et ses voisins du Sahel s’est accentuée après le coup d’État de juillet 2023 à Niamey, qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Jusque-là, le Bénin entretenait des liens de coopération avec le Burkina Faso, notamment dans la lutte contre le terrorisme. Mais en réaction aux sanctions imposées par la CEDEAO contre le régime militaire du général Tiani, le Burkina Faso et le Niger ont adopté une posture hostile envers le Bénin.
Ces deux pays accusent le gouvernement béninois d’abriter des bases françaises utilisées pour des manœuvres déstabilisatrices. Des allégations fermement rejetées par les autorités béninoises et françaises, qui appellent au respect de la souveraineté régionale et au dialogue entre États.
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