À l’approche et durant les périodes de fêtes, les rues de Cotonou connaissent une intensification du trafic. Les déplacements se multiplient, les conducteurs se pressent, et les comportements inciviques s’accentuent. Dans ce contexte, les piétons, pourtant prioritaires, sont les premières victimes de l’indiscipline routière.
Les conducteurs de Zemidjan et d’autres véhicules refusent souvent de céder le passage aux carrefours, mettant en danger ceux qui traversent à pied. Les chauffeurs de tokpa tokpa et de gros porteurs, eux, roulent à vive allure et changent de direction sans signalisation, aggravant les risques d’accidents. À cela s’ajoutent insultes, dépassements abusifs et mépris des couloirs de circulation, y compris de la part de certains fonctionnaires.
Le gouvernement est également appelé à fournir à la Police républicaine les moyens adéquats, notamment l’installation de radars sur les principaux axes, afin de sanctionner les contrevenants et protéger la priorité piétonne.
La fête doit rester un moment de joie et de partage, non une période endeuillée par des accidents évitables. La sécurité routière est une responsabilité collective, et en ces temps de célébration, elle doit être placée au cœur des préoccupations
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