Le président américain Donald Trump a annoncé, le 16 décembre, un nouveau durcissement de sa politique migratoire au nom de la sécurité nationale. La Maison Blanche a officialisé l’élargissement du « travel ban », interdisant désormais l’entrée aux ressortissants de sept pays supplémentaires, dont une majorité d’États africains, ainsi qu’aux Palestiniens.
Cette extension porte à dix-neuf le nombre total de pays concernés par cette mesure instaurée en juin dernier.
De nouveaux pays africains ciblés
Parmi les États ajoutés à la liste figurent le Burkina Faso, le Mali et le Niger, trois pays d’Afrique de l’Ouest confrontés à une forte menace terroriste, ainsi que le Soudan du Sud. L’administration américaine estime que les dispositifs de contrôle et de vérification des voyageurs en provenance de ces pays sont « largement insuffisants ». En conséquence, leurs ressortissants, qu’ils soient immigrants ou non-immigrants, se voient désormais refuser l’accès au territoire américain.
La Sierra Leone, déjà soumise à des restrictions partielles, est désormais frappée d’une interdiction totale.
Des mesures étendues au-delà du continent africain
En dehors de l’Afrique, la Syrie est également visée. Malgré un récent rapprochement diplomatique entre Washington et Damas, Donald Trump considère que le pays, affaibli par des années de guerre, ne dispose pas de mécanismes fiables pour délivrer des documents de voyage. Le Laos, jusque-là soumis à des restrictions partielles, rejoint aussi la liste des interdictions totales. Les Palestiniens sont eux aussi concernés par ces nouvelles mesures.
Des exceptions prévues
Le dispositif prévoit toutefois certaines dérogations. Les résidents permanents, les diplomates, les athlètes ou encore les personnes disposant déjà d’un visa valide ne sont pas concernés. D’autres exemptions pourront être accordées au cas par cas, lorsque l’entrée sur le sol américain sera jugée conforme aux « intérêts nationaux des États-Unis ».
Les champs obligatoires sont indiqués avec *