Inondations à Agadez : entre chaos urbain et espoir rural.
Des pluies torrentielles se sont récemment abattues sur la ville d’Agadez, dans le nord du Niger, plongeant les habitants dans une situation chaotique. Selon les informations rapportées par Aïr Info, au moins deux décès ont été enregistrés, accompagnés de lourds dégâts matériels.Les images diffusées sur les réseaux sociaux révèlent une ville méconnaissable : véhicules bloqués, murs effondrés, piétons évoluant dans des eaux montant parfois jusqu’aux genoux. Bien que la pluie n’ait duré qu’une heure, elle a suffi, d’après les témoignages recueillis par RFI, à paralyser une partie de la cité, ravivant ainsi le souvenir amer des inondations dévastatrices de 2009.À quelques centaines de kilomètres plus au nord, dans les hauteurs des montagnes de l’Aïr, ces mêmes précipitations sont accueillies avec soulagement. À Timia, à environ 200 kilomètres d’Agadez sur la route du désert du Ténéré, agriculteurs et éleveurs célèbrent l’arrivée du Kri Telwa, un cours d’eau vital qui collecte les ruissellements des reliefs environnants. Ce phénomène marque le début de la saison maraîchère pour les communautés locales.
Ce contraste saisissant entre la détresse urbaine et l’espoir rural illustre une réalité climatique paradoxale : quand la pluie se fait menace pour certains, elle devient une bénédiction pour d’autres
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