Moins de deux ans après leur réintégration, les États-Unis annoncent leur retrait de l’Unesco, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. La nouvelle, officialisée le mardi 22 juillet, marque un tournant dans les relations entre Washington et l’institution onusienne.
Ce départ intervient après un retour en juin 2023 sous l’administration de Joe Biden, succédant à une première rupture en 2018 décidée par Donald Trump. Pour justifier cette décision, la porte-parole du département d’État, Tammy Bruce, évoque des « intérêts nationaux non alignés », pointant notamment un « parti pris contre Israël » et la promotion de causes « clivantes ».Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, a exprimé sa « déception » face à une décision qu’elle juge « regrettable mais attendue », soulignant les tensions géopolitiques persistantes, en particulier autour du conflit israélo-palestinien et des orientations culturelles de l’agence.Conséquences positives :
Affirmation de souveraineté diplomatique : Les États-Unis réaffirment leur indépendance face aux organismes multilatéraux.
Réallocation des ressources : Ce retrait pourrait permettre à Washington de rediriger ses contributions financières vers des priorités nationales ou bilatérales.
Renforcement des alliances spécifiques : Une rupture avec l’Unesco peut resserrer les liens avec des pays partageant les mêmes réserves vis-à-vis de l’organisation.Conséquences négatives :
Affaiblissement du multilatéralisme : Le départ américain fragilise la légitimité et le poids global de l’Unesco.
Perte d’influence culturelle et scientifique : En se retirant, les États-Unis renoncent à un levier d’action sur les enjeux éducatifs, patrimoniaux et technologiques mondiaux.
Impact sur le dialogue mondial : Cette décision réduit les espaces de négociation et de consensus international sur des sujets sensibles.Deux propositions de titres professionnels :
« Retrait américain de l’Unesco : entre affirmation stratégique et rupture multilatérale »
« Les États-Unis claquent la porte de l’Unesco : vers un repli diplomatique assumé »
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