Une nouvelle salve de sanctions européennes contre Moscou. Les ambassadeurs des 27 États membres de l’Union européenne ont approuvé, ce jeudi à Bruxelles, un 18ᵉ train de sanctions à l’encontre de la Russie. Objectif affiché : asphyxier davantage l’économie de guerre de Vladimir Poutine, engagée dans le conflit ukrainien depuis février 2022.
Selon des sources diplomatiques, ce nouveau dispositif, qualifié de « fort et efficace », s’inscrit dans la stratégie européenne de soutien à Kyiv et de dissuasion économique vis-à-vis de la Fédération de Russie. Il marque une intensification des mesures déjà en vigueur, dans un contexte où la guerre s’enlise et où les effets des précédentes sanctions peinent à infléchir la position du Kremlin.Le pétrole russe dans le viseur
Au cœur de ce 18ᵉ paquet de sanctions figure une réduction du prix plafond imposé au pétrole russe destiné à l’exportation. Cette mesure vise à affaiblir les revenus énergétiques de Moscou, qui continuent de financer son effort militaire.
D’autres dispositions sont également envisagées :
Restrictions sur les biens à double usage, susceptibles d’être détournés à des fins militaires ;
Interdictions de commerce avec certaines entreprises russes jugées stratégiques ;
Extension des listes de personnalités et d’entités sanctionnées, impliquées dans la guerre ou dans le soutien au régime.faire plier Vladimir Poutine, qui continue de justifier son offensive par la volonté de « dénazifier » l’Ukraine.
Cette escalade soulève une question stratégique majeure : jusqu’où l’Union européenne peut-elle aller sans compromettre ses propres intérêts énergétiques et diplomatiques ? Car à vouloir coûte que coûte nuire à Vladimir Poutine, Bruxelles pourrait bien attirer un danger aux conséquences imprévisibles, tant sur le plan géopolitique qu’économique.
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