Le gouvernement rwandais a annoncé la fermeture de plusieurs milliers d’églises à travers le pays. Selon les autorités, ces lieux de culte sont devenus des vestiges de la période coloniale et, dans certains cas, des repaires de bandits.
Déclaration présidentielle
Le président Paul Kagame a dénoncé l’influence coloniale qui a façonné l’implantation anarchique de ces églises :
« Vous avez été trompés par les colonisateurs, et vous vous êtes laissés tromper », a-t-il affirmé.
Pour lui, la prolifération incontrôlée de ces lieux de culte ne répond plus aux besoins spirituels de la population, mais favorise au contraire l’exploitation et l’insécurité.
Objectifs de la mesure
Assainir le paysage religieux en limitant les structures non conformes.
Renforcer la sécurité publique en fermant les sites utilisés à des fins criminelles.
Réaffirmer la souveraineté culturelle en rompant avec les modèles imposés par la colonisation.
Impact social et politique
Cette décision suscite un débat national mais aussi continental. Elle est perçue par certains comme une atteinte à la liberté religieuse, tandis que d’autres y voient une réforme courageuse qui place l’ordre public et la dignité nationale au-dessus des héritages coloniaux.
Invitation aux autres pays africains
Le Rwanda ouvre une voie nouvelle : celle d’un assainissement du paysage religieux et d’une affirmation de souveraineté culturelle. Cette initiative pourrait inspirer d’autres nations africaines à :
Évaluer l’impact des structures religieuses héritées de la colonisation.
Fermer ou réorganiser celles qui ne servent plus l’intérêt collectif.
Promouvoir un modèle spirituel enraciné dans les valeurs locales et la sécurité des citoyens.
Ainsi, le Rwanda ne se contente pas de fermer des églises : il lance un signal fort à l’Afrique entière, invitant chaque pays à réfléchir à la place de la religion dans son développement et à se libérer des vestiges coloniaux.
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